Types de retraites

Plusieurs grands principes de fonctionnement, qui peuvent être combinés, existent :

Les systèmes étatiques obligatoires :

- La répartition : ce sont les cotisations des travailleurs et employeurs actuels qui payent les retraités actuels. Deux présentations existent de ce système.

Le principe est celui d'une solidarité élargie, collective et intergénérationnelle, où chaque (futur) retraité prend en charge les retraités du moment (et sera pris en charge lui-même par les cotisants futurs). Dans cette logique, le cotisant d'aujourd'hui n'a aucun droit réel, et le système se fiscalise : les cotisations sont fixées par le niveau d'impôt, on partage le montant entre les retraités selon des clefs complexes.

Dans l'imaginaire collectif et dans la présentation publicitaire, ce système est plutôt conçu comme une épargne collective, un système de capitalisation mutuel, où le futur retraité acquiert des droits réels sur les futurs cotisants ; les pensions sont fixées par des règles complexes, et on se débrouille pour trouver les ressources financières nécessaires.

Ces deux doctrines cohabitent, plus ou moins bien selon la souplesse qu'on laisse aux inévitables variations de population et la gestion politique des intérêts contradictoires des pensionnés et des cotisants. En pratique, c'est une variante de la vente pyramidale, avec ses défauts, et le système génère son propre type de scandale, conduisant par contrecoup à réhabiliter les autres systèmes, y compris la capitalisation.

Les systèmes individuels non obligatoires :

- La solidarité familiale : chaque groupe (famille, famille élargie, clan etc.) prend en charge ses retraités et leur assure l'existence.

- L’épargne, appelée aussi capitalisation : le futur retraité épargne une partie de ses revenus dans le but d'avoir un capital pour le moment où il décidera de ne plus être actif. La forme de cette épargne peut prendre différentes formes :

* Fond de placement / assurance vie / fond de pension : il confie son épargne à des gestionnaires à qui il donnera le mandat de gestion dans lequel il choisira un mode de gestion privilégiant la rentabilité à long terme et des risques les plus faibles. Lorsqu’il ne sera plus actif, il pourra transformer tout ou partie de son capital en :

Rente à montant déterminée. Dans ce cas, si la mort intervient avant l'épuisement du capital, le capital restant sera reversé à ses héritiers. Dans le cas contraire, le retraité se retrouve sans ressource. Il devra être secouru par la solidarité familiale.
Rente viagère, ce mécanisme donne plus de sécurité au retraité, car il lui assure un revenu fixe jusqu'à la fin de ses jours. En contrepartie du risque d'espérance de vie, le gérant du capital gardera le capital restant au moment de la mort.

* Devenir propriétaire de son habitat : la première des sécurités pour ses vieux jours est d'avoir un toit. L'épargnant pourrait donc mettre les fruits de son travail qu'il souhaite épargner dans l'achat de son habitat.

Catégorie :
Strategie
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Date de publication :
17 octobre 2006