Malgré l'absence de ressources naturelles, l’économie suisse figure parmi les plus prospères et les plus développées du monde. Le taux de chômage y est particulièrement bas ainsi que le taux d'inflation.
Le secteur primaire occupe une place minime dans l'économie suisse. Le coût de l'agriculture ne permet pas la vente à l'étranger sans aide de l'État se chiffrant en milliards de CHF ce qui permet de faire vivre dans des conditions raisonnables bon nombre d'agriculteurs paysagers. La consommation de produits biologiques et les restrictions à l'utilisation d'engrais et pesticides commence à prendre de l'importance en Suisse. Les contrôles sont très stricts et sont un des principaux facteurs bénéficiant à l'image de l'agriculture suisse, qui mise sur la qualité de ses produits, auprès de la population.
Le secteur secondaire continue de régresser depuis les années 1970. Les raisons principales sont :
* la délocalisation des activités du secondaire, due en partie à des coûts intérieurs trop élevés ;
* le déplacement de la production vers l'Asie ou les pays de l'Est (relocalisations).
Malgré cela, les secteurs de la mécanique, de l'électronique, de l'horlogerie, de la technologie médicale et de la chimie fine sont reconnus pour leur qualité et leurs innovations. Parmi les entreprises exerçant dans ces domaines, notons Novartis (leader mondial des médicaments génériques (2005) et une des plus grosses entreprises médicales), Roche (médicaments) et Swatch (montres et mécanique de précision via ses filiales).
Actuellement, la majorité des emplois se situe dans le secteur tertiaire et continue de progresser dans ce domaine notamment grâce à l'importance du système éducatif, de système de santé, des activités financières, des assurances, des transports ainsi que des entreprises dites de conseils. De plus, l'augmentation du niveau de vie, considérable en Suisse depuis le milieu du XXe siècle a participé à la progression du secteur grâce à un regain d'intérêt pour les activités de loisirs (vacances, cinéma, activités sportives, ...). Le tourisme, les banques et les études d'ingénieur sont des secteurs importants.
Le Produit intérieur brut (PIB) est en constante augmentation jusqu'au début des années 1990 ; celle-ci connaît depuis un ralentissement. Aujourd'hui il reste relativement stable et n'augmente que de façon marginale même si les analystes estiment qu'il y a eu une reprise pour l'année 2004. En 2003, il est de 433,3 milliards de CHF (soit 281,3 milliards d'euros). En 2004, la croissance du PIB réelle a atteint 1,7% avec une croissance négative de 0,1% au 4e trimestre après cinq trimestres de croissance positive.
Les exportations représentent 123 milliards de CHF (80 milliards d'euros). Les principaux partenaires sont l'Allemagne,
Le 4 juillet 1984,
Les principaux secteurs d'exportation suisses sont la chimie et l'industrie pharmaceutique (45 milliards de CHF) et l'industrie de précision comme l'horlogerie (montres), l'électronique ou encore les machines-outils (56 milliards de CHF).
Le commerce extérieur est le principal contributeur du PIB de
Le plus grand employeur du pays est